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L'art de la relation

Un meilleur ami, un pire ennemi, un frère pour la vie ou un frère perdu, une mère poule, une mère indigne, un père autoritaire ou un père absent, un supérieur respectable ou détestable, une bonne relation diplomatique ou une autre tendue,… telles sont quelques-unes de nos façons de décrire nos relations. Dès qu’une relation devient consciente nous la qualifions !

On pressent déjà que le sujet des relations dissimule quelque chose de compliqué et de fascinant à la fois.

Un véritable art !

 

Malgré toute cette complexité apparente, une chose est simple et certaine, que nous n’existons qu'en "relation avec" les autres, car dans tout l’univers rien n’existe seul - ou d’une façon séparée du reste ! Tout est connecté et s’influence constamment. Tout est finalement en relation !

 

Dans l’humanité actuellement nos relations vont jusqu’à qualifier notre être.

Les bonnes relations me servent et m’aident à exister ; les moins bonnes nuisent à mon existence et me dévitalisent. Il nous faut donc veiller à tisser et à entretenir de bonnes relations !

La relation est donc, au départ un excellent moyen pour se sentir exister !

 

Mais peut-elle servir à d’autres buts, plus nobles, plus évolutifs ?

 

Nous avons vu que la relation existe, que nous le voulions ou non. Et qu’elle nous fait exister. Nous appartient néanmoins la façon dont nous nous conduisons dans la relation, ce qui revient à nous demander comment nous la nourrissons.

 

Toute relation a besoin d’être nourrie pour rester vivante. Mais peu importe de quelle façon! De la haine ou du mépris en valent autant que l’admiration ou l’amour pour maintenir une relation vivante.

 

Au départ nous nous conduisons très inconsciemment dans les relations. Nos besoins élémentaires et affectifs nous animent  et nous attendons fermement un retour sur investissement. La charge reste une demande/une attente, une énergie centripète. Plus nous grandissons, plus nous avons le choix de nourrir et de charger une relation de qualités plus grandes, plus évolutives. La charge peut devenir un véritable don, une énergie centrifuge - qui nourrit l’ensemble, tout en existant à part entière.

 

Nous déversons ainsi des énergies subtiles dans le monde, en commençant par notre cercle personnel, et ensuite, par cercles concentriques, jusque dans le monde entier.

Les charges de toutes les relations nourrissent d’autres relations. La méfiance appelle la méfiance, le respect le respect, … et l’amour appelle, de toute sa force l’amour !

 

Rien ne sert de vouloir dissimuler notre état intérieur. Même le plus beau visage d’ange animé par une colère intérieure n’arrivera pas à émettre autre charge que la colère.

Le masque ne fonctionne que dans le monde physique dense. Dans le monde énergétique la réalité intérieure fait force de loi.

 

Cela nous invite à surveiller nos états intérieurs pour devenir des véritables artisans affûtés et aguerris de la charge intérieure, du véritable amour-unité qui gît derrière toutes les apparences, et qui peut, avec le temps grandir et faire croître vers des relations plus justes.

  

Dans toute relation existe une opportunité de grandir, surtout intérieurement, de dépasser nos émotions les plus basses, et d’oser des valeurs fraternelles et d’ensemble, pour pouvoir « décharger » des valeurs plus grandes, plus dignes dans ce monde ; et ainsi participer à faire mûrir l’humanité toute entière.

 

Les relations plus justes nous attendent … à nous de les illuminer de notre état d’être plein d’amour.

 

L’homme devient ainsi l’artiste des justes relations, en lui et à travers lui. 

                                                                                                                   Texte inspiré d'un travail de groupe - août 2019                

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