L'Humanité Centre de forces, Centre de vie
Que nous disent ces deux périodes de P.L Gémeaux, en cette année 2016?
Considérons cette hypothèse : Chacun de nous, composants de cette Humanité, de ce Centre de forces, nous sommes venus, volontairement, consciemment, "dans le temps et dans l'espace". Nos lumières, nos êtres de lumière, ont pris des véhicules pour ce faire, mais plus que ça, sont devenus ces véhicules.
Il était nécessaire de devenir cela, de le devenir vraiment, d'y croire puissamment au point de dire : "Quoi? Quelle lumière? Voyez! Il n'y a que la matière. Alors mangeons, buvons et réjouissons-nous. Puis nous disparaîtrons. Il ne restera que poussière."
C'est alors que vient au cours de toute vie, le frottement des contacts : celui de l'enfant que nous fûmes avec nos parents, puis avec nos camarades, nos amours, nos premières responsabilités, nos voyages ... Les parcours des hommes se ressemblent. Alors nous commençons à éprouver, ressentir du plaisir, de la peine, du plaisir, du chagrin,... Alternance des contraires... Questionnements... Recherche.... Parfois long temps d'errance, jusqu'à un nouveau palier où notre vision devient plus claire sur ce que sont nos véhicules :
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de quelle couleur la voiture de notre vie?
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de quelle puissance le moteur?
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avec quelle essence on carbure?
On apprend ainsi à connaître, reconnaître notre Moi Social - ce que l'on donne à voir - notre Moi Intime - ce que l'on ressent dans le secret de nous-mêmes - notre Moi Pensant - ce que l'on élabore comme vision du monde, de la vie, et on voit ce que l'on a mis en œuvre en fonction de cela : on voit quel est notre véhicule, et où on est allés jusqu'alors avec lui.
Dès que ce léger dédoublement a lieu, c'est que nous sommes sortis de l'enfance - qui élabore son Moi et veut tout, temps de construction de ces véhicules, temps nécessaire de latence - c'est que nous avons pris contact avec cet Être en nous "qui est de nous, ne pourrait être sans nous, mais n'est pas que de nous" (Marcel Légaut)
Comment la "nommer" cette part de nous? Car "nommer" est le propre de l'humain, c'est "reconnaître" comme on donne un nom à un nouveau-né, on accueille ainsi sa présence parmi nous et il entre ainsi dans une filiation, dans un ensemble plus large qui l'inclut et qui le dépasse.
Cette part, certains l'appelle l'âme, la lumière intérieure, le point de vie, notre étoile, la connaissance, la voie.... et souvent le divin, cette filiation, ce fil.
Quand, un jour, nous avons envisagé cette possibilité, alors un espoir naît. Un élan, un goût nous traverse. Nous "traverse", oui, car il s'agit là, bien souvent, d'un éclair. Un éclair qui illumine la nuit, puis disparaît. Reviendra-t-il ?
Plus tard, ou tout de suite, l'éclair devient phare. Lui aussi, il illumine brièvement la nuit, comme l'éclair, mais il le fait régulièrement. On "sait" qu'il reviendra, que la lumière passera à nouveau sur nos obscurités, voire nos obscurantismes. Elle est là. Pas toujours visible, mais certaine.
A ce stade, nous sommes nés à cette filiation, à cette lumière, cette vie, cet ensemble, qui nous dépasse et nous traverse.
Comme l'enfant, un jour nous découvrons, nous réalisons que nous sommes partie prenante d'une plus grande Humanité, non comme véhicules lancés côte à côte dans une compétition mortelle mais comme étoiles composantes d'une galaxie.
Nous nous pensons humains, ensemble, dans une solidarité de fait, une solidarité de nature, et non une solidarité de choix aléatoire et conditionnels.
L'Humanité est Une. Nous le découvrons avec joie quand nous nous savons Lumière, quand nous nous savons Étoile, EtoileS.
Telle est l’histoire des Gémeaux. GM