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La Mort, l'entre-deux mondes

Born to Be, alive and let die

 

Comment intégrer la mort dans la continuité de la Vie...?

Comment cette continuité change notre attitude face aux crises?

Nous vivons ordinairement en permanence dans une tension de résultats, de performances et d'obsolescence programmée. Dans cette course à l'efficacité, le temps de production de formes est stimulé dans un temps contracté à l'extrême, ou l'attention et l'attachement à la perfection formelle peut devenir une fixation sur l'objectif en oubliant le sens initial inscrit au début du voyage...

La mission, promesse d'un Sens, le grand Processus, dont nous sommes ensemble une clé, un rouage malléable, réadaptable à l'infini.

La mort, merci à elle, est là pour nous rappeler au véritable Présent de la Vie. Et ça, se conjugue au quotidien.

JE libère, J'exprime la Vie, dans l'Unité...(Amor, c'est notre Croix). Ce Jeu, c'est nous ensemble, tout au long du voyage qui n'a pas de fin, qui n'a pas de nom, qui change de visage et d'apparence, qui reste Un dans le multiple.

Cette impermanence formelle n'est que le message de la réalité essentielle que nous partageons jusqu'au plus intime.

Ce qui a commencé, doit finir... et puis ça recommence. Il s'agit du Jeu de tous les possibles qui s'expérimentent pour redevenir conscient de notre Essence Unité.

La Conscience à plus d'un tour de magie dans son sac... faisons lui Confiance. Réincarnons tranquillement. 

C'est ce point d'équilibre entre le monde incarné et le monde désincarné, qui nécessiterait un peu plus de clarté. 

Cet entre-deux est encore un peu trop occulté pour l'instant, et peut nous laisser en apparence au point mort.

Quitte a vouloir faire marche arrière. 

Ce passage, qui peut un temps nous désoler, nous isoler, nous inspirer une peur de solitude, peut devenir à un moment un Silence....et un temps d'amorçage, qui annonce le renouveau.

Ce passage entre deux rives, entre l'inspir et l'expir, est un point de réunion. Il peut évoquer le fleuve, l'espace vivant qui relie les deux mondes, plutôt comme un lieu de convergence que de séparation, intermédiaire entre deux sphères.

La permission est offerte d'y aller dans un sens et dans l'autre, sans rupture, du visible à l'invisible, une renaissance souhaitée, plutôt qu'une mort subie. Jusqu'à intégrer la simultanéité de l'invisible derrière l'invisible, dans un même Espace, dans des dimensions simultanées qui communiquent.

Pour Accepter, cette réalité multiple, la mise à mort apparente formelle semble une étape, pour se dessaisir, se démunir, neutraliser, laisser partir ce qui est devenu inutile, renoncer, lâcher et réorienter. 

Retour au grand bain Source, avec apaisement et plénitude, surabondance. Cela nous rappelle que nous sommes cette essence au plus intime, au point repos jonction entre deux opposés, à l'équinoxe, sans tension mais avec une immense attention.

Ce temps de bain régénérant nous réouvre à la contemplation avec respect et nous rend perméable a des expériences nouvelles. L'intérieur/extérieur y sont présents comme le centre et la périphérie du cercle avec tous ses rayons.

Déceler l'invisible dans le visible, simultanément dans le dedans et le dehors...nous sommes dans le même bain que les étoiles...notre Silence est sans Solitude.

A chaque Respiration nous renaissons.

N'être et Renaitre c'est ETRE encore.


 

texte inspiré d'un travail de groupe - écrit par THS 

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