top of page

Naître ensemble

Nous sommes tous nés ! Tu parles d’une évidence ! Même si nous ne nous en souvenons pas consciemment, notre présence aujourd’hui ne laisse aucun doute sur cet incident magique.

Qui de plus est pour la plupart un événement heureux et joyeux. Toute notre famille et notre cercle amical est mis au courant de cet heureux événement et des félicitations affluent de toutes parts.

Nous reconnaissons naturellement le nouvel arrivé comme membre (réel) de la famille et nous lui souhaitons la bienvenue. Au départ c’est la reconnaissance des autres qui nous invite à exister, à avoir une place dans ce monde. (Je suis la fille de/fils de…)

 

Ensuite commence le long chemin, pas du tout tranquille, nous le savons tous, de la reconnaissance de soi-même. Il faut se construire et grandir, prendre confiance en soi. Se reconnaître en tant que « MOUAHHHH », et c’est très important ; mais c’est loin d’être la « gare terminus » du long chemin de la reconnaissance.  

 

Car, une fois que nous existons à part entière, libre de penser et de faire ce que bon nous semble, une nouvelle reconnaissance nous attend : la reconnaissance de notre être profond, plein de surprises, encore contestables dans notre état actuel, mais surtout plein de promesses…

C’est comme si dans les profondeurs de notre intériorité était inscrite et vivante une connaissance d’ « un avant », qui, doucement se réveille dans la conscience aujourd’hui, et qui se propose de guider nos pas dans ce qui peut advenir.

 

Tout délicatement on peut donc se souvenir d’un a-venir !

On ne peut que reconnaître ce qui est, quelque part déjà là, du moins familier. Comme une guidance invisible – et pourtant potentiellement perceptible - qui peut orienter nos pas vers ces retrouvailles joyeuses, pour re-unir ce qui a été, il y a bien longtemps, séparé, et depuis oublié…

Dans cette reconnaissance transcendante il y a comme une sensation intime d’une unité retrouvée qui peut enfin être conscientisée.

 

La reconnaissance est un principe vivifiant qui donne « naissance » à ce qui est reconnu.

 

Dans notre intériorité se réveille petit à petit une connaissance profonde de notre origine commune, de l’étincelle de vie qui nous anime TOUS et qui ne demande qu’à être validée pour exister vivement.

Sans validation de notre part, pas de vie ! La connaissance fraîchement retrouvée peut rester à l’état de « vieux bouquin poussiéreux jamais ouvert ».

 

Valider notre identité profonde c’est prendre la responsabilité de porter au quotidien une identité encore invisible, et pourtant bien réelle, malgré les difficultés que cela comporte et entraîne.

Valider c’est s’engager dans cette identité profonde, lui donner du poids, la nourrir quotidiennement - dans la méditation, la révéler, sinon elle n’arrivera pas à exister durablement- on la féconde sans l’amener à terme.

 

Juste accepter notre identité sans la valider permet au mieux de la connaitre, sans jamais la laisser s’exprimer, sans lui laisser l’opportunité de se répandre, sans lui donner la possibilité/le poids de s’incarner.

Valider est donc un acte de réalisation qui permet de rendre réel – même imparfaitement au début notre identité profonde. Ce vécu intérieur de Joie subtile permet que le voile (de la séparativité) se déchire et admet l'irruption de Lumière sur le mental supérieur, la Vision claire de qui est là, car contacté, retrouvé, connu et validé comme une parcelle de Vrai, Beau, Bien.

 

Ainsi une deuxième naissance nous attend encore dans cette vie. Nous sommes conviés à re-naître ensemble ! Qui l’aurait-cru ?

A nous de la valider et de l’amener à terme. 

bottom of page